Lu pour vous : un article paru sur le site de la Vie Etudiante où l'on découvre que les étudiants aimeraient s'engager davantage dans le bénévolat, mais que pour beaucoup d'entre eux, le manque de temps est un obstacle, et que, pour les mêmes raisons, le service civique est difficilement conciliable avec un emploi du temps d'étudiant...surtout si certains organismes exigent un maximum de temps (35 heures, voire plus !)
Alors, n'est-ce pas l'occasion pour les associations, de réfléchir à des types d'actions (ponctuelles, de très courte durée, e-bénévolat,) qui pourraient convenir à cette catégorie de bénévoles très motivée et compétente ?
28 novembre 2012
15 novembre 2012
Des volontaires du Service Civique témoignent
Le service civique en quelques mots
Instauré par la loi du 10 mars 2010 sous l'impulsion de Martin Hirsch alors Haut commissaire aux solidarités actives, son objectif était de favoriser la mixité sociale et de développer l'engagement citoyen des plus jeunes en leur proposant, entre 16 et 25 ans, de s'engager pour une période de 6 à 12 mois au sein d'une structure associative ou d'un organisme public agréés par l'Agence du service civique.
Fin 2011, 22.000 jeunes avaient effectué un service civique. Pour 2012, 25.000 postes ont été "mis sur le marché". En septembre, 10.000 postes étaient encore à pourvoir.
Quelques chiffres et données :
- 57% de filles.
-18% seulement proviennent de zones urbaines sensibles ou de zones d'éducation prioritaires.
-18% seulement proviennent de zones urbaines sensibles ou de zones d'éducation prioritaires.
- 24% ont un niveau inférieur au bac, 36% sont de niveau bac, 40% ont une formation supérieure
- Implantation encore très inégale dans les DOM-TOM et assez faible dans les secteurs ruraux
Un rapport déposé sur le bureau de l'Assemblée Nationale fin 2011 mettait en évidence certains points du dispositif à améliorer, notamment en ce qui concerne l'éducation à la citoyenneté, le suivi des volontaires dans leur projet personnel, la valorisation des compétences acquises et l'absence ou l'insuffisance de contrôle sur les dérives possibles (notamment sur la définition et le contenu des missions confiées). Pour en savoir plus
Globalement, le bilan est positif pour les associations qui n'y trouvent que des avantages et souhaitent vivement que le dispositif demeure et soit renforcé...un engagement du candidat François Hollande !
Et les interessés, que disent-ils ?
Nous avons demandé à 6 jeunes ayant effectué un service civique volontaire (SCV) de nous faire part de leur expérience. Nous ne leur avons pas demandé de raconter en détail le contenu et le déroulement de leur mission. Nous voulions recueillir leur témoignage autour de thèmes plus généraux et laisser libre cours à leurs commentaires.
- Qui sont-ils ?
Joanna en pleine action |
Sara et des élèves de primaire |
Charline a 23 ans. Elle effectue actuellement (septembre 2012 à juillet 2013) un service civique au sein de l'association Fert (association française de coopération internationale pour le développement agricole des pays en développement et émergents), association partenaire de la guilde européenne du raid avec laquelle Charline a signé son contrat. En partenariat avec le Conseil National de l'Enseignement Agricole Privé (CNEAP), elle est chargée d'animer le réseau des correspondants régionaux d'établissements scolaires agricoles et de monter avec eux des projets d'interventions ou de forums dans les pays en développement et en France (afin de faire prendre conscience des mécanismes et inégalités qui régissent les relations internationales). Dans ce cadre, elle est également chargée d'établir un référentiel de bonnes pratiques
Plat traditionnel au Burkina pour Adrien ! |
Adrien a 25 ans. Il a effectué un SCV pendant 10 mois, d'octobre 2011 à juillet 2012, au sein de l'association "Graine de savoir et soif d'apprendre" dans laquelle il travaillait déjà comme bénévole depuis 4 ans. Ce service civique lui a permis de s'impliquer totalement et à plein temps. Sa mission comportait deux volets : 1) favoriser l'éveil citoyen par le jeu (animations dans des écoles, des maisons de quartier, des centres de loisirs..) autour de thèmes tels que civisme, violence, solidarité, développement durable... et co-organisation et animation d'un festival citoyen organisé par l'association (Festival Educ'action) en mars 2012.
2) sensibiliser à la solidarité internationale en proposant des outils, des formations sur ce thème, développer le centre de documentation de l'association et former des jeunes désirant s'engager dans un projet de solidarité internationale. Il a effectué une mission de deux semaines au Burkina Faso.
Alice a 22 ans. Elle aussi a effectué un SCV à Espace bénévolat de 7 mois en 2010-2011. Plus spécialement affectée à la mission "jeune et bénévole", elle assurait la promotion et l'animation du site internet et des réseaux sociaux. Elle a par ailleurs participé à certains évènements auxquels l'association participait
Le site de l'association n'a plus de secret pour Alice ! |
Alice a 22 ans. Elle aussi a effectué un SCV à Espace bénévolat de 7 mois en 2010-2011. Plus spécialement affectée à la mission "jeune et bénévole", elle assurait la promotion et l'animation du site internet et des réseaux sociaux. Elle a par ailleurs participé à certains évènements auxquels l'association participait
Flora a 26 ans. Elle a effectué un SCV de 7 mois, de décembre 2011 à juillet 2012 au Centre Information Jeunesse (CIJ) du Val d'Oise. Elle était en charge de l'espace d'expositions (recrutement de jeunes artistes, montage de l'exposition avec eux, communication : rédaction de communiqués et relations presse), et de la recherche de dispositifs pour rendre plus accessible la culture aux jeunes. Elle a également créé et géré une page facebook, et s'est occupée du contenu du site internet pour mettre en valeur le pôle culture. Elle a enfin créé un "quizz culture" dans le cadre d'un appel à projets de la région Ile de France.
- Comment sont-ils devenus des volontaires du service civique ?
Il faut bien reconnaître que la motivation principale, pour la grande majorité, est l'absence d'emploi. Toutefois, certains ont une approche positive et y voient une opportunité, d'autres ont une approche "négative".... "je prends, faute de mieux". Ceux-là ne vont souvent pas jusqu'au bout de leur service civique et "décrochent" avant la fin, ce qui n'a pas été le cas de nos six volontaires qui ont abordé leur service civique de manière positive.
Joanna est arrivée à Espace Bénévolat après avoir exercé, comme elle dit, des "boulots alimentaires" pendant et après des études qui l'ont conduite à une licence de médiation culturelle. Elle était au chômage mais répugnait à accepter un emploi qui ne lui aurait apporté qu'une satisfaction matérielle. Elle se cherchait, dit-elle, et souhaitait une expérience humaine, "quelque chose d'utile, qui ait du sens, car j'avais besoin de savoir pourquoi je me levais le matin".."j'aurais pu aller chez MacDo, mais je ne m'y résignais pas".C'est alors qu'une amie qui avait effectué un service civique lui a parlé de sa propre expérience.
Alice recherchait un emploi dans le domaine de la communication, (sa spécialisation) après un DUT "techniques de commercialisation". C'est par la mission locale de sa ville de résidence (dans la Manche) qu'elle a connu le service civique et qu'elle a pu ainsi trouver l'opportunité d'intégrer une équipe chargée de communication.
Sara a fait un DUT de journalisme et est titulaire d'une licence Culture et Communication, d'un master1 "ingénierie des médias pour l'éducation" et d'un DU Français Langue Etrangère. Elle souhaitait travailler, dit-elle, "avec les réfugiés", mais les offres d'emploi la renvoyaient la plupart du temps sur le site du Service Civique, et c'est ainsi qu'elle a répondu à une offre de l'Agence de l'Enseignement Français à l'Etranger (AEFE) rattachée au Ministère des Affaires étrangères.
Charline a une licence de droit suivie d'un M1 et M2 "Organisations internationales" qu'elle vient de terminer à Sciences-Po Grenoble. Après un stage à Médecins du Monde, elle a décidé d'effectuer un service civique afin d'enrichir son expérience, se donner le temps "de réfléchir à ce que je voulais vraiment" et "profiter d'une période d'entre deux", acquérir de nouvelles compétences et travailler dans le secteur associatif, et à ce sujet, "la symbolique du service civique était intéressante"
Adrien avait commencé des études de commerce, mais "je me suis rendu compte que ça ne me ressemblait pas du tout" . Il a alors voyagé pendant deux ans au Mali et en Europe, en effectuant des "petits boulots". A son retour en France, tout en étant assistant d'éducation dans des lycées, il s'est engagé comme SCV en complément d'un mi-temps au lycée. Il connaissait l'association dans laquelle il travaillait déjà comme bénévole.
Flora a une licence LEA, un master1 "LEA traduction" et un master2 "relations interculturelles et coopération internationale, management culturel". Elle était au chômage mais a choisi de se donner une période de réflexion, compléter sa formation, acquérir de nouvelles compétences, et ainsi, enrichir son CV. L' action solidaire l'attirait. Elle a trouvé cette offre sur le site du service civique.
- Un accueil en général chaleureux et attentif qui a facilité leur intégration, des organismes "qui jouent le jeu"
Joanna souligne l'engagement de sa tutrice et l'assistance qu'elle a trouvée au sein de l'association (un ancien DRH bénévole) pour mieux cerner son projet personnel.
Alice estime avoir pu travailler en étroite liaison avec sa tutrice qui lui laissait une grande marge d'autonomie et de responsabilité, dans un cadre régulier d'échanges et de bilans. Des objectifs lui étaient fixés. Elle a pu parler de son projet personnel.
Sara, qui avait effectué plusieurs stages, précise que c'est la première fois qu'elle s'est sentie aussi bien accueillie. Elle a travaillé en totale autonomie dans sa mission principale de tutorat dont elle était entièrement responsable, en groupe pour les autres activités. Le proviseur adjoint (son tuteur) l'impliquait dans toutes les réunions. Elle a ressenti un peu de difficultés au début car "l'univers des professeurs est très corporatif..." ! son rôle n'était effectivement pas clairement identifié au début.
Ce qui l'a marquée "un public auquel je ne m'attendais pas" : des enfants scolarisés en France, de retour avec ou sans leur famille en Mauritanie où ils peuvent continuer leur scolarité (commencée en France) au lycée français de Nouakchott !
Adrien connaissait déjà l'association dans laquelle il travaillait depuis 4 ans comme bénévole avec "des amis de longue date pour la plupart" et se sentait donc "chez lui". Pour ce qui est de son projet personnel, il savait d'ores et déjà ce qu'il voulait ! Ce qui l'a marqué :
"Le festival Educ'Action organisé par mon association en mars 2012....intense et riche en rencontres, en sourires partagés ..tout simplement magique ! de même que "le verre levé au Burkina pour fêter la fin de mon SCV, dans un pays extraordinaire"
Charline se sent parfaitement intégrée et dispose d'une grande autonomie. Le projet sur lequel elle travaille avait débuté en janvier 2012. Elle s'est "raccrochée aux wagons" avec facilité !
Flora a pu travailler avec beaucoup d'autonomie, et des responsabilités lui ont été confiées. Elle assistait aux réunions hebdomadaires du staff (6 salariés).
- Ils n'ont pas perdu leur temps....des compétences nouvelles ou renforcées inscrites à leur CV
Nos 6 volontaires sont unanimes pour dire que le SCV leur a beaucoup apporté sur le plan professionnel et personnel. Ils citent :
l'apprentissage de nouvelles techniques (nouveaux logiciels, compétences WEB et multimedia, techniques de communication, rédaction de communiqués et relations presse, évènementiel, montage de dossiers de financement, conduite de projets.....), l'apprentissage du travail en équipe,la transmission de savoirs, des compétences pédagogiques et un apprentissage du milieu et des activités scolaires, une ouverture sur l'extérieur et la connaissance de publics très divers, la prise de parole en public, l'accueil téléphonique, l'organisation de son temps, une meilleure confiance en soi......et enfin, l' ouverture sur le bénévolat, "expérience humaine qui me servira toute ma vie".
Ils ont majoritairement suivi la formation PSC1 ou équivalent. Quant à la formation "citoyenne", certaines associations ont devancé le décret d'application en permettant aux jeunes volontaires de suivre cette formation auprès d'organismes qui la dispensent sous une forme ou sous une autre (Ligue de l'Enseignement, Guilde européenne du raid, par exemple...)
- Et après.....?
Joanna a trouvé un emploi en CDI à la Mairie de Montreuil, dans lequel elle se sent bien. Chargée de l'accueil au sein du service "Prestations à la population", elle est formelle : c'est son service civique qui a été déterminant au cours de son entretien d'embauche, et sa connaissance du secteur social acquise pendant son SCV l'aide dans son travail quotidien, en lui donnant un regard tourné vers les autres.
Alice est retournée dans la Manche et a trouvé un CDI de télé-opératrice dans une entreprise en attendant un emploi correspondant davantage à sa formation initiale. Mais son expérience de service civique et les compétences qu'elle y a acquises figurent désormais sur son CV comme une expérience professionnelle à part entière, et non pas "comme un stage ou du bénévolat", dit-elle
Sara a décidé de prendre une année sabbatique pour faire du bénévolat (alphabétisation et ASL, éducation populaire, interprétariat auprès de journalistes réfugiés..). Elle déborde d'enthousiasme. A la question "comment vas-tu faire financièrement", elle répond avec fierté qu'elle a économisé au cours de ses "petits boulots", mais surtout pendant son service civique (ce qui va en étonner plus d'un !) car l'allocation allouée, identique à celle perçue en France et très légèrement augmentée d'un petit "rajout" par la structure d'accueil, lui a permis de vivre très correctement tout en mettant de l'argent de côté, étant donné le niveau de vie en Mauritanie !!
Elle a réalisé que sa place n'était pas dans l'education nationale, ni dans l'expatriation. Mais elle a conforté son attirance pour l'enseignement du FLE qui la passionne.
Pour Charline, il est encore trop tôt, mais grâce à cette expérience, " j'affirme mon profil associatif voire humanitaire"
Flora pense avoir trouvé sa voie à l'issue de sa période de réflexion. Elle cherche résolument un travail à l'étranger. Si le domaine culturel continue de la passionner, elle y associe désormais un désir de travailler "pour aider les autres". En attendant, elle prépare ce projet de mobilité en suivant des formations notamment à l'AFIJ (Association pour Faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes diplômés) et participe à des ateliers au Pôle emploi international
Adrien a définitivement compris que la voie du développement et de l'éducation populaire était la sienne, laissant loin derrière lui une carrière commerciale à laquelle ses études le destinaient. Le service civique l'a confirmé dans son projet personnel. Il est aujourd'hui très impliqué dans l'action bénévole au sein de la même association. Par ailleurs, il prépare le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport), spécialité Loisirs tous publics, en alternance avec un emploi d'animateur sans un centre social de la région parisienne.
-Laissons-leur la parole...
Aucun n'a l'impresion d'avoir perdu son temps, tous le conseilleraient à un(e) ami(e), mais Adrien précise "pour un jeune qui n'a pas de loyer à payer ou qui vit encore chez papa maman et ne souhaite pas économiser de l'argent"
Notés çà et là...quelques commentaires
"c'est une belle expérience enrichissante" "les jeunes devraient passer par le bénévolat" "j'avais besoin de savoir pourquoi je me levais le matin" "j'ai apprécié les responsabilités données et la liberté de m'exprimer.... en comparaison avec un stage en entreprise" "c'est une expérience humaine qui me servira toute ma vie" "pouvoir participer au fonctionnement d'une association tout en étant indemnisé, cela permet un meilleur engagement pour une action qui te tient à coeur" "je veux valoriser cette expérience très intéressante" "on m'a vraiment fait confiance", "je le conseille en disant que ça peut permettre de réfléchir sur son projet professionnel, de faire une pause et de se réorienter", "le SCV présente l'avantage d'être plutôt bien perçu par les employeurs", "il n'y a pas la pression du salariat"...
Mais en contrepoint :
Si Sara a pu mettre de l'argent de côté, elle est la seule, et l'on sait pourquoi !
"on exige de nous autant que de salariés" "comment faire avec 560 euros/mois à Paris", "je faisais la même chose que mon tuteur qui gagnait 3 fois plus que moi" "aucune cotisation chômage, et donc pas de reconnaissance à Pôle emploi" "il faut reconnaître que c'est un travail salarié au rabais" "les volontaires ne devraient pas travailler 35 heures comme les salariés car leur statut est différent", "un dispositif de plus aux dispositifs de volontariat sous payé"
"le service civique est clairement un travail au rabais...un palliatif au chômage des jeunes....un moyen de ne pas les faire figurer dans les statistiques nationales"
...Et quelques suggestions :
"Davantage de temps de formations, de suivi, de débouchés"
"de meilleures indemnités" "il faudrait au moins nous payer la carte de transport" "davantage de rencontres avec d'autres volontaires pour échanger sur nos activités" "davantage de formation citoyenne" "j'aurais aimé qu'on valorise mes actions" "j'aurais aimé avoir des formations plus personnalisées qui correspondent à mon projet professionnel, des formations vraiment utiles" "un accompagnement en France au départ et au retour" (pour les SCV à l'étranger)
....et aussi...une homogénéisation des durées hebdomadaires de travail, celles-ci allant de 25 heures à 35 heures (voire plus) chez nos six volontaires, ou une harmonisation avec différenciation pécuniaire !
En conclusion :
- une grande satisfaction, une expérience humaine enrichissante, des moments forts, des compétences acquises, une meilleure visibilité et un temps de réflexion sur le projet professionnel
- une grande satisfaction, une expérience humaine enrichissante, des moments forts, des compétences acquises, une meilleure visibilité et un temps de réflexion sur le projet professionnel
- des "revendications" : le montant de l'indemnité, des rencontres et un partage d'expériences avec d'autres jeunes SCV, une homogénéisation de la durée du travail ou une différenciation pécuniaire
- mais une certitude : le service civique n'est pas prêt de disparaître et doit se renforcer afin de devenir une véritable "école de la citoyenneté" !
Merci à Adrien, Alice, Charline, Flora, Joanna et Sara
04 novembre 2012
Reconnaissance du bénévolat.....une pratique québécoise affirmée
Comment témoigner de la reconnaissance aux bénévoles de manière concrète et officielle ? C'est un sujet largement abordé dans le livre blanc publié à l'issue de l'année européenne du volontariat et du bénévolat, qui fait état de nombreuses suggestions émises par les représentants des différents Etats membres...pouvant aller jusqu'à une reconnaissance au plus haut niveau de l'Etat !
C'est ainsi que j'ai découvert que chez nos cousins de "la belle province" il existe une procédure de reconnaissance au plus haut niveau puisqu'elle relève du Gouvernement, une distinction officielle spécifique à l'action bénévole.
Il suffit, pour les associations, d'en faire la demande auprès du "Ministère de l'Emploi et de la solidarité sociale, Secrétariat à l'action communautaire autonome et aux initiatives sociales", qui délivre une "attestation de reconnaissance".
Pour avoir une idée des renseignements à fournir : Le formulaire de demande, à remplir par les associations québécoises.
Il existe par ailleurs un certain nombre de prix décernés à des bénévoles dans différents domaines : le Prix québécois, le Prix du Gouverneur général pour l'entraide, le prix hommage-bénévolat Québec et bien d'autres encore....
Pour en savoir plus sur le bénévolat au Québec, visitez le site du Secrétariat à l'action communautaire.
Libellés :
Reconnaissance du bénévolat,
Regards ailleurs
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